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17 novembre 2009 2 17 /11 /novembre /2009 17:39
Des billets de train pour Orléans  à l'occasion de mon anniversaire. Une invitation dans une ville inconnue. Trois belles découvertes :

- La Loire sauvage sous les rayons ocres de l'automne,

- De magnifiques outils de jardin fabriqués selon le principe utilisé par les Mérovingiens (J'ai passé commande ; Livraison dans un an...). Seul taillandier de la région Centre, et de France probablement, Monsieur Solon agé de 80 ans et assisté de son épouse poursuit sa production et s'attache à transmettre son savoir à la jeune génération.
- Un salon de thé littéraire où le choix entre de nombreux thés bien sûr, mais aussi des cafés et des chocolats (la boisson) d'origines diverses, est guidé par des commentaires fort adroitement émaillées de mots sages. Un moment rare à goûter soit dans la première salle aux lumières tamisées, soit dans la pièce claire au mobilier de jardin qui conduit elle-même vers un jardin intérieur (oh ! le beau double sens !)

Au retour, petit crochet entre la gare d'Austerlitz et celle de Lyon pour saluer mes collègues de stage au jardin des plantes du Muséum.

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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 09:45

La Belgique avait sorti un beau soleil pour me séduire et la douceur de l'air faisait oublier la haute latitude en cette fin septembre. Pour une première visite ce week-end était réussi.
Bruxelles, ville verte entre toutes, et morpholiquement marquée par les institutions européennes, m'a laissé penser que je pourrais y vivre. Non à cause des innombrables boutiques de chocolatier (Héritage du Congo) mais pour son coeur vivant au rythme des estaminets dont les terrasses se parent de l'or des chopes de bière grandes commes des vases.
L'oeil français se promenant sur les façades se perd dans l'excessive diversité des constructions ; Une loi interdisait il n'y a pas si longtemps qu'on construisit côte à côte deux façades identiques. Cette absence d'homogénéité confère un caractère très particulier qui flatte le regard. Pourtant, quelle plénitude que de retrouver l'homogénéité des façades du Palais royal.
Bruges, classée au patrimoine mondial de l'UNESCO, ne fait pas pâle figure après la capitale. Son habitat médiéval bien conservé et son bâti gothique d'origine se prêtent à la flânerie au rythme incessant des sabots des chevaux attelés aux calèches touristiques.
Même la Mer du Nord était davantage bleue que grise. Au delà du ballet des Porsches de Knokke-Heist, l'équivalent de notre Deauville, les vagues de dunes pour arrêter les vagues...

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31 août 2009 1 31 /08 /août /2009 21:43


Happé me suis-je fait, par les  jours dépouillés du cloisonnement horaire.  Oublié le temps scandé façon militaire. J’ai laissé les journées naître et se défaire, sans heurter la pente douce  des instants partagés à ne rien faire d’important, sauf prendre le temps d’être.

Au point que mon blog délaissé n’a rien pu dévoiler du reste de mes vacances.

 

C’est la faute à Nélie avec son amour de la poésie et son humour ailé, la faute aussi à Chantal, Maéva et toute la clique avec la belle soirée surprise dans le jardin de la maison à Saint-Antonin-Noble-Val, la faute à Line et à Jean-Louis avec  leur accueil qui pratique avec bonheur la multiplication des jours dans leur belle nouvelle maison à Beautiran,
la faute à Romain enfin avec une visite dans Bordeaux toute liftée qui a retrouvé ses splendides façades, sans oublier l’océan avec ses vagues qui vous retiennent dans leur bercement !

 

De retour depuis une semaine, encore tout imprégné des belles heures dans le généreux Sud-ouest, j’ai repris ma recherche d’emploi. La pente est moins douce mais le pied a raffermi.

 

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14 août 2009 5 14 /08 /août /2009 10:53

Sur une berge du Tarn, la rivière qui traverse Montauban et a contribué à sa richesse autrefois, à quelques pas de la ville -la campagne est toute proche- un petit panneau planté dans le limon déposé par les crues du cours d'eau indique la forte identité de la région : L'anglais, volontiers employé pour conférer une dimension internationale à un nom de club se trouve ici réduit à seulement deux éléments: La marque du possessif ('s) et l'ordre des mots.
En pur français cela aurait donné le "Club des lance bouillettes de carpe de Montbartier".

Les bouillettes sont des appâts en forme de billes utilisés principalement pour la pêche à la carpe ;  Il en existe également pour le silure ou la brême. D'un diamètre d'environ 20mm, pour la carpe, on les lance dans l'eau pour attirer les belles muettes et augmenter la chance d'en prendre à l'hameçon.
Le mot anglais correspondant est Boilies mais on s'est bien gardé de l'employer dans le nom du club. On aurait été alors contraint de tout mettre en anglais. Et qui du petit village de Montbartier se serait identifié ? Quoique la région du Quercy ayant été sous occupation anglaise entre 1362 et 1369, les gens ont peut être gardé de cet époque une once d'influence anglaise, mais visiblement combattue, inconsciemment.

Qu'importe, moi j'ai trouvé une perle : Le Carp's Lance Bouillettes Club de Montbartier, ça ne s'invente pas !

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12 août 2009 3 12 /08 /août /2009 11:12


Une magie infailliblement opère lorsque je reviens à Montauban. Les souvenirs de l'époque où j'ai vécu ici (1984-1990) remontent avec force et se superposent avec le temps présent ; Car peu de choses changent ici et c'est mieux comme cela. Difficile de distinguer le maintenant de l'hier. L'emprise du temps globalement est plus douce, et si des gens disparaissent, si des lieux changent de physionomie, l'atmosphère, elle, demeure avec son je ne sais quoi de pérénité rassurante.

La frénésie, les trépidations, le rythme soutenu de la vie en Rhône-Alpes n'ont pas leur pendant ici. On se laisse embarquer avec confiance sur une vague lente et les heures déroulent leur cortège, simples et minimalistes.

J'ai emporté mon vélo et en me laissant glisser le long du Tarn ou du canal du midi, ou bien encore en revisitant les rues étroites et les impasses pudiques, se déroule le film intemporel de ma vie montalbanaise d'il y a... vingt ans.

Au bord d'un bras du canal du midi, illustration réconfortante du temps qui semble ne pas s'écouler...


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2 août 2009 7 02 /08 /août /2009 12:38
Ca y est donc, j'ai bouclé vendredi 31 juillet mes sept semaines à la pépinière. Malgré les conditions de travail pénibles (jusqu'à 45°C sous les tunnels de semis), je sais que cette activité va me manquer.

Par ailleurs, des vacances se précisent : J'ai trouvé quelqu'un pour prendre soin de mes plantes, ce qui me permet de partir, enfin ! Je mets les voiles le 9 août, pour au moins une semaine, dans le Sud-Ouest.

J'ai donc une semaine pour me préparer, en commençant par du repos...
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